Vivre en famille, c’est vivre en lien. Et parfois, ces liens se tendent, se figent ou deviennent source de conflits et de malentendus. La thérapie familiale systémique propose un espace pour mieux comprendre les dynamiques relationnelles, et permettre à chacun·e de retrouver sa juste place.
Contrairement à certaines idées reçues, il n’est pas nécessaire que toute la famille soit présente en séance pour que le travail soit bénéfique. En thérapie systémique, un seul membre de la famille peut initier un changement durable : en agissant sur sa manière de se positionner, de communiquer ou d’interagir, les effets peuvent se répercuter sur l’ensemble du système familial.
Par exemple : une mère peut consulter seule face aux tensions avec son adolescent. Sans voir l’ado, le travail sur les émotions, les attentes, les réactions automatiques ou le sentiment d’impuissance peut déjà transformer leur relation. Souvent, cela suffit à désamorcer le conflit ou à rétablir un dialogue.
La thérapie familiale peut être bénéfique dans de nombreuses situations, que votre famille soit traditionnelle, recomposée, adoptive, monoparentale, homoparentale ou interculturelle. Voici quelques exemples fréquents :
Quand les échanges deviennent conflictuels, ou au contraire inexistants, il devient difficile de se dire les choses sans se blesser. La thérapie familiale permet à chacun·e de poser ses mots, ses émotions, ses besoins, dans un cadre sécurisé.
Certaines tensions se reproduisent d’une génération à l’autre, ou se cristallisent dans le quotidien. En thérapie systémique, nous identifions ces mécanismes familiaux inconscients pour vous permettre de vous en libérer, ensemble.
Chaque famille crée ses propres équilibres. Quand l’un de ses membres “prend trop de place” ou s’efface, c’est souvent en réponse à une tension plus large. La thérapie permet d’explorer ces ajustements et de favoriser un fonctionnement plus juste pour chacun·e.
Plutôt que de “gérer” les conflits, la thérapie familiale cherche aux comprendre, les traverser et les transformer. On y restaure petit à petit un climat plus serein, plus respectueux, où la parole redevient possible.
Non, ce n’est pas obligatoire. Le travail peut commencer avec une seule personne : un parent, un·e adolescent·e, un·e membre de la fratrie.
Un changement chez un seul membre peut avoir des effets positifs sur tout le système familial.
Toute configuration est possible : familles traditionnelles, recomposées, monoparentales, homoparentales, familles adoptives, grands-parents, enfants, fratries, coparents…
Il est aussi possible de venir en duo (parent/enfant, frère/sœur, etc.).
Les séances durent en général 1h30, afin de permettre à chacun·e de s’exprimer dans de bonnes conditions.
Le rythme est généralement bimensuel (toutes les deux à trois semaines), mais il est ajusté en fonction de votre organisation, des besoins et de l’évolution de la situation.
C’est très fréquent. Le travail peut commencer sans cette personne.
Souvent, les changements initiés par un membre de la famille donnent envie aux autres de s’impliquer ensuite.
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